Avec un effectif de huit joueurs, Chelles 2 est partie affronter la Rochette 1, qu’elle avait affrontée en coupe la saison passée (défaite 3-1). Allait-elle à nouveau gêner cette équipe ?
Arrivés au gymnase local, nous apprenons que nos adversaires auront du retard. Nous hésitons entre patienter dans le vestiaire, ou commencer l’échauffement. A vrai dire, la température du gymnase, d’à peu près -8000 degrés, nous incitait à bouger, mais Seb voulait attendre l’adversaire pour synchroniser nos échauffements. Au final, nous avons couru avant l’équipe de la Rochette, vêtus de nos vestes en laine et de nos sweatshirts… Le match commence un peu après 21h.
Un changement remarqué pour le début de la rencontre, Bruno commença sur la touche, Thierry prenant le rôle de passeur. Avec lui sur le terrain, Seb, Jean-Louis, Quentin, Fabien et Mathias. Comme souvent, l’équipe a semblé rentrer dans son match tout en douceur, étant rapidement dominée et ne semblant pas pouvoir mettre de force dans ses offensives. Les déplacements défensifs travaillés à l’entraînement n’étaient pas toujours respectés, permettant aux ailiers adverses de frapper dans les diagonales un peu trop facilement. Les attaques chelloises étaient, elles, trop timides pour inquiéter les bons réceptionneurs qui se trouvaient en face. Notre équipe a eu son lot de points, mais a perdu le set sans trop de suspense… 25-18, 1-0 pour la Rochette.
A la fois crispés et vindicatifs au premier set, nos joueurs ont commencé à gagner en dynamisme au début de la seconde manche. Pourtant, plusieurs points importants vus à l’entraînement étaient toujours négligés, comme la présence systématique au bloc, la posture de réception (un pied devant, jambes fléchies) et toujours le placement de la ligne arrière. Même si Chelles tenait tête à la Rochette, le cumul de ces « oublis » permettait à nos adversaires de gagner des points, hélas, sans trop forcer…
Au cours du set, Bruno remplaça Thierry. Il n’a pas manqué de nous faire part de son inquiétude au moment d’entrer, par rapport à sa condition physique. En effet, il craignait que rentrer après avoir passé tout le premier set sur la touche puisse amplifier le risque pour lui de se blesser… Si sa présence sur le terrain lui permit de signaler aux autres joueurs ce qu’ils devaient faire en « live » et ainsi les motiver un peu plus de sa douce voix, ce qu’il craignait arriva et il se blessa au mollet sur une défense en diagonale. Il dut sortir immédiatement et Thierry reprit la passe. Après le deuxième temps mort, la Rochette prit le meilleur et termina la manche. 25-19, 2-0.
Extrêmement agacé par sa blessure, Bruno passa la dernière manche assis, ne pouvant que constater le même manque de rigueur sur le bloc et sur le placement défensif que lors de la première manche. Une série de quatre points encaissés le long de la ligne droite lui fit réclamer un temps mort pour mettre les choses au point. L’autre gros problème fut la réticence de nos attaquants à lâcher complètement leurs attaques. Le ballon est toujours rendu trop gentiment à l’adversaire, même si certains smashs ont fait mouche. Au passage, signalons que les services n’ont pas vraiment posé de problème aux deux équipes. Plutôt étrange quand on se rappelle les services enroulés et puissants que la même équipe nous proposait la saison passée. A toute fin de set, alors que Chelles 2 fatigue et se fait distancer, Quentin défend coup sur coup deux attaques, puissantes, et tombe au sol en se tenant l’épaule. Celle-ci le faisait souffrir depuis quelques temps mais pas au point de l’empêcher de jouer. Mais cette fois, une vive douleur s’était éveillée sur la seconde défense. Il allait devoir laisser sa place pour les derniers points. Une attaque de la Rochette derrière la ligne de fond mais touchée par Jean-Louis conclut la rencontre. 25-14, 3-0.
Il y a clairement un problème de crispation dans notre équipe. Une incapacité à jouer détendu et à se lancer à fond dans le match dès le départ. Si les joueurs sont de bonne volonté dans le comportement et dans le discours, ils ont parfois tendance à trop parler sur le terrain, comme pointé du doigt par Quentin, et à oublier des choses que l’on travaille pourtant régulièrement. Si l’on ajoute à cela une difficulté à frapper le ballon au filet, cela commence à faire beaucoup d’éléments qui empêchent l’équipe de rivaliser avec ses opposants. Nous sommes repartis sans marquer de set et avec deux blessés, le bilan n’est pas glorieux, mais cela a mis en lumière, de façon brutale, le chemin qu’il nous reste à parcourir pour prétendre à l’Excellence. En attendant, espérons que la période des fêtes profitera à nos blessés ! Mais avant cela, il reste un match à jouer la semaine prochaine à domicile, alors à nous de rebondir !
Ca discute sec après la rencontre. Il y a matière en effet !
