Chelles 2 confirme son statut de curiosité scientifique en alternant bonnes dynamiques et dissipation inexpliquée, pour le résultat somme toute sévère de 0-3.
Les membres de l'équipe ont pourtant cherché, à leur façon, à élucider ce mystère : quand Quentin testait la résistance des matelas recouvrant les supports metalliques du gymnase, Matthias avait choisi d'analyser l'inertie du banc de touche à coup de pied. Peu de conclusions à déduire de cela, sinon que l'équipe ne semble décidément pas en mesure de jouer sereinement plus de cinq points.
Cependant, les joueurs se sont beaucoup plus démenés que lors des deux dernières rencontres, et ont offert à Sénart une opposition au niveau, mais trop fébrile mentalement, comme souvent. La faute à des difficultés à réceptionner les services adverses pour mettre le passeur dans de bonnes dispositions, provoquant ainsi des passes trop basses et souvent loin du filet. Ainsi, bien que quelques smashs venant de Guillaume, Jean-Louis, Matthias ou encore Quentin furent de toute beauté, beaucoup d'attaques sont parties en cloche et ont fini dans les gradins.
L'équipe a été très attentive au filet, avec beaucoup de contres réussis. Hélas, l'espace derrière les attaquants, baptisé "désert de Gobi" par les personnes présentes à la table de marque, a encore joué des tours à Chelles 2 : le soutien n'intervient pas correctement dans cette zone. Beaucoup de mouvement et de concentration en fond de terrain, où Seb s'est appliqué et Marilou a donné de sa personne pour sauver des balles in extremis, au point d'en arriver à se blesser.
Les trois sets furent disputés quoi qu'on en dise (25-20, 25-23, 25-20), mais il se dégage aussi des soucis de préparation : on a pu voir Thierry obligé de rentrer à un poste qu'il ne connaissait pas bien avant le match, par exemple. Il serait bon d'étudier les dispositions alternatives en cas de blessures lors des entraînements, pour éviter de devoir improviser. Thierry s'en est bien sorti, rassurez-vous. A noter que Bruno s'est également blessé et est reparti en boitant.
Bilan assez négatif pour cette soirée, dont l'issue force l'équipe à viser la montée par les play-offs désormais. C'est loin d'être impossible, cela dit ! Enfin, pour peu que l'on remplace les banc de touche par des divans de psychanalyste...
Commentaires
Soumis par Fanny le dim. 22/03/2015 - 15:55 Permalien
Comme d'habitude je ramène ma fraise!
Merci pour ton retour, Fanny,